Famille de cognac
Depuis 1830
2 propriétés viticoles réunies en 1953 grâce au mariage de nos grands-parents, Anne-Marie Lambert, de l’Hermitage, et Michel Giboin, d’Apremont.
Les Lambert, propriétaires de terres dans les Borderies suite à la division des terres entre les paysans de la région, à la Révolution française en 1789.
Les Giboin, bourgeois distillateurs du Sud-Charente, touchés de plein fouet par le phylloxera en 1870.
Origine
Familles LAMBERT - GIBOIN
Reflet du monde agricole
Les bâtiments de l’Hermitage et d’Apremont témoignent de l’évolution de l’agriculture en France, passée de la polyculture-élevage à la monoculture sélective.
À l’Hermitage, ce sont les greniers à foin, toujours remplis des foins ramassés il y a des décennies pour nourrir les bêtes qui servent aujourd’hui d’isolant thermique des chais.
À Apremont, le pigeonnier ou la stabulation bovine sont des vestiges des pratiques culturales ancestrales, qui ont peu à peu cessé suite à la crise des vocations agricoles et des politiques européennes en faveur d’une agriculture plus intensive. On observe aujourd’hui un vif retour en arrière…
L'Hermitage
En 1870, alors que le phylloxéra dévaste le vignoble européen, l’Hermitage est épargné grâce à son sous-sol d’argiles compactes qui empêche l’insecte de détruire les racines. Pierre Lambert vend alors cher ses eaux-de-vie et construit la maison typiquement charentaise habitée encore aujourd’hui. Ses fils, Léopold et Camille maintiennent l’exploitation, et c’est avec Anne-Marie et son mari Michel, que la vente en bouteilles sous la marque Giboin voit le jour, développée ensuite par leur fils François et son épouse Brigitte. Théophile et Pierre-Louis reprennent aujourd’hui le flambeau.
Apremont
Le Sud-Charente et la Dordogne étaient des terroirs viticoles très importants avant le phylloxéra qui a rebattu les cartes des vignobles en Europe. Les Giboin étaient distillateurs et négociants en eaux-de-vie, à Champagne-Fontaine et Blanzaguet où il n’y a plus du tout de vignes aujourd’hui.
La maison d’Apremont et ses dépendances ont été construites il y a plus de 2 siècles, en haut de la colline dominant la vallée de la Tude. Les Bouvier y étaient négociants en eaux-de-vie fines, comme les Giboin. Le mariage de Marie-Thérèse Bouvier avec Rémi Giboin en 1925 a réuni 2 familles de négociants-distillateurs.